Le dernier cerisier / The Last Cherry Tree – John Taylor
Aquarelles de Caroline François-Rubino
Traduction de Françoise Daviet-Taylor
Éditions Voix d’encre
Mars 2019
• Caroline François-Rubino et John Taylor : crépuscules par Jean-Paul Gavard-Perret
• Le dernier cerisier, de John Taylor – Lecture de Claire-Neige Jaunet – Mobilis – Pays de Loire
• Le Dernier cerisier, John Taylor, par Didier Ayres – La Cause Littéraire
• Parutions – Le dernier cerisier de John Taylor par Tristan Hordé – Sitaudis
• Tant de choses ont lieu sans toi par Claude Vercey – Revue La Décharge
• John Taylor – Le dernier cerisier par Muriele Camac
• Recueil : John Taylor | Le dernier cerisier par Pierre Kobel – La pierre et le sel
• Un article d’Olivier Massé publié dans la revue Diérèse, n° 76, 2019
• Un article de Philippe Mathy publié dans la revue Le Journal des Poètes, n° 3, 2019
• Le dernier cerisier de John Taylor/Mise en voix par Jean-Jacques Marimbert
• La poétesse française Sabine Huynh a fait cette belle présentation du Dernier cerisier (Éditions Voix d’encre) dans la revue Terre à Ciel :
John Taylor, Le dernier cerisier – The Last Cherry Tree, bilingue, avec des aquarelles de Caroline François-Rubino. Textes en anglais : John Taylor, traduction : Françoise Daviet-Taylor. Éditions Voix d’encre, 2019.
Il y a… ce cerisier d’antan, le dernier, encore là, avec ses fruits, ses branches, « que tu n’as jamais touchées / ne toucheras jamais », « ses formes noires » aussi. Il y a quelqu’un qui, loin, est devenu « quelqu’un d’autre », mais qui continue à porter l’image du cerisier dans ses yeux, comme un phare dans la brume. Il y a les rêveries, mais aussi tout ce que charrient « la neige / l’eau // de l’enfance », le froid de l’enfance, la sensation de vide et, au milieu, une mère, « elle est morte // au cœur même de la blancheur ». Il y a des paysages d’aquarelle qui montrent la vaillance de la maigre silhouette qui se tord : l’arbre dans la tempête de neige, dans le vent et le brouillard. Il y a les trames derrière lesquelles les troncs se profilent, frêles, penchés, piégés, évanescents, revenants : il y a le cours de la vie, le ciseau d’Atropos. Il y a l’herbe qui se dresse comme une écriture soulignant de nouveaux paysages, qui se densifie jusqu’à se muer en forêts sous des cieux s’éclaircissant, qui eux-mêmes se traduisent en mers et champs, où la neige s’entasse, renvoyant la lumière qui reste.
« wherever you are is your homelandthere is no cherry tree now there is one it rises in your mind |
« où que tu sois est ton pays natalaucun cerisier ne s’y trouve puis il y en a un il s’élève dans ton esprit |